En l'état, je n'aurais pas non plus publié "ça".
Tout au long (et il est long) du bouquin, en plus de me demander pourquoi je continuais à le lire, je me suis demandé si ce n'était pas la traduction qui était en cause: Il y a beaucoup d'argot qui ne correspond à rien (i.e. "bouligne", "communisse", etc.) et qui m'ont fait sortir du bouquin à chaque lecture (tout comme l'interjection "wouah ho" de Jones absolument pas naturelle - "whoa" dans la version originale).
Il y a trop d'intrigues inutiles, des personnages secondaires qui n'ont pas leur place (la voisine, Georges, la serveuse espagnole???), ça part dans tous les sens et ça n'amène nulle part. Heureusement qu'il y a ce bon Ignatius à détester pendant tout le livre, on ne lit que pour s'assurer que ça finisse mal pour lui faute de pouvoir le gifler.
La moyenne quand même pour l'originalité de l'histoire et pour les 50 dernières pages qui m'ont semblé plus palpitantes.