Sujet - Verbe - Complément - point, c'est trop compliqué pour Gavalda
Bon. Le bouquin trainait dans ma bibliothèque.
Je n'avais jamais lu un livre d'Anna Gavalda. Essayons, j'ai rien à lire.
Je précise tout de suite, pas un concours de circonstance qui se nomme flemme, je n'ai pas lu les 50 dernières pages. S'il y a une illumination finale dans le livre, je l'ai raté donc.
En attendant, je crois bien qu'Anna Gavalda, ce n'est pas pour moi.
Grammaticalement d'abord. Elle n'écrit pas français.
Personnellement j'ai appris à l'école, qu'une phrase se composait d'un sujet, d'un verbe et d'un complément. Et bien chez Gavalda non. Le Sujet, ça ne sert à rien. Pendant 200 pages, on a donc des phrases sans sujet. Histoire je suppose de donner un "style", de donner un ton tendu et déprimé à son narrateur, tendu et déprimé lui même.
Que Gavalda renonce au sujet de temps en temps, soit, mais 200 pages d'affilée, tout du long. Argh, c'est juste insupportable à lire.
Ah, et puis le point à la fin d'une phrase, ca peut remplacer les virgules aussi, de temps en temps, histoire de laisser le lecteur respirer.
L'histoire quant à elle, nous dresse des portraits de gens déprimés dans un monde déprimant, dans des situations déprimantes.
Et quand enfin ca commence à être un brin plus ensoleillé, ça reste glauque et surtout, pas réaliste pour deux sous.
Je ne dirai rien de l'histoire, mais personnellement, je n'y ai pas cru, que ce soit rationnellement ou émotionnellement.
Bref, premier contact avec Gavalda, certainement le dernier.