Le livre essaie de nous faire entendre et sous-entendre que l'inceste est absolument partout, sauf qu'on est très vite perdu entre l'inceste et le viol. Par moment on nous dis que c'est la même chose mais on nous dis aussi que ce n'est pas pareil, que ce n'est pas les mêmes stratégies ou les mêmes motivations. Donc c'est pas pareil... Je sais pas si c'est le fait d'avoir plusieurs plumes et donc plusieurs points de vues en un seul livre mais ça n'aide pas à avoir un propos concis et cohérent.
Mon problème avec ce livre est que sois on accepte l'idée d'une forme de violence démocratisée et que l'inceste et le viol sont absolument partout dans la société, sois on refuse et on se dis que toutes ces personnes le pensent parcqu'elles ont subis des violences (ce qui est factuel dans ce cas, Iris Brey a subit de l'inceste, Juliet Drouar a connue des agressions, etc etc) ce qui divise encore plus les gens sur ces sujets-là vu qu'ils n'ont pas eu la vie qui va avec. Donc si ils n'ont pas la vie qui va avec, y'a pas une culture d'un inceste globalisé ou globalisant, vu qu'ils ou elles ne sont pas concernés donc il y a exagérations dans les propos du livre...
Je vais moi aussi exagérer mais c'est un peu comme si des femmes de droite vont nous dire que les agresseurs de rues sont noirs et arabes. Les victimes vont être d'accord entre elles et vont affirmer que le monde est comme ça et qu'il y a une forme de culture, mais c'est pas pour autant la réalité. Donc on peux pas généralisé des violences qui nous arrange selon notre parcours de vie... Pas de deux poids deux mesures. On a un peu ce même sentiment avec ce livre-là. Parce que si on est concerné, on va forcément parler qu'entre victimes pour les victimes par les victimes et donc avoir un résultat caduque, chercheur ou pas chercheur (d'autant qu'on peux tout faire dire avec des pourcentages). C'est ce qui dégage malheureusement de ce livre.
Un livre impossible à noté par ailleurs, puisqu'on est obligé d'adhéré à un tel combat... Si quelqu'un fait un essai contre la violence, ce serait très bizarre de critiqué un livre contre la violence...
En tous cas on est bientôt en 2023 et on est encore au stade où les seuls femmes qu'on médiatise en France ne parlent que de sexe, du sexe pour le sexe, ou contre le sexe mais ça ne parle que de cul. C'est comme si on nous avait mis (nous les femmes) dans un genre "pour elles" (le sexe) et que ça n'a pas trop l'air de déranger quelqu'un visiblement alors que c'est hautement problématique dans un monde où les hommes sont à la NASA en Tesla. Pendant que Thomas s’intéresse à la mécanique quantique, nous sommes encore au stade du kiki et du vagin. C'est pas joli-joli. J'espère qu'un jour on va passé la seconde et s’intéresser à des sujets plus complémentaires qu'un énième essai uniquement lu par les concernées ou par des gens qui veulent se faire bien voir par le féminisme actuel.