Je comprends pas cette mode de vouloir critiqué les riches en les montrant comme des débiles comme si cela rajouterai de la profondeur alors que ça apporte rien à l'humour ni à la mise-en-scene. Déjà parce que j'imagine bien que Rian Johnson ne va pas faire ses courses non plus à ALDI, et qu'il a beau critiqué Amazon pendant la première heure, quand on a vendu ses fesses sur Netflix, on est pas forcément un bien meilleur chevalier, et, rappelons que quand on a fait coulé toute la franchise Star Wars à soi-seul, parfois pour des petits caprices de petits bourgeois, on évite de faire la morale aux autres, hein, un minimum, ce serait quand-même pas du luxe.
Concernant l'enquête (si on peux appeler ça ainsi) et sans spoil, on comprends bien plus facilement qui fait quoi comparé au premier volet... Alors je ne veux pas crier au wokisme mais en même temps vu que les minorités ne pourront jamais être des méchants sinon ça détruirait l’intérêt-même d'inclure une minorité dans le dit-film, bah on se retrouve logiquement à deviner qui est qui, et ce, très rapidement. Trop rapidement même. Après tout, si Mamadou, une bécasse non-binaire et un blanc sont sur bateau, on comprends vite qui va tombé à l'eau, nul besoin de nous raconter une blague de deux heures.
Le pire c'est que j'avais bien aimé "A couteaux tirés" et notamment son esthétique à l'anglaise qui était plutôt réussie. Mais alors là, y'a rien qui va... ni le message, ni l’enquête, ni le cast (à part Daniel Craig) ni même le fait qu'on sois en décembre et qu'on se coltine un truc d'été qui met radicalement un terme à tout ce qui était bien d'à couteaux tirés : le coté british.
Ne parlons même pas de l'humour qui est aussi ridicule qu'un tweet d'un community manager français de Netflix. En fait, il n'y a pas d'humour, il n'y a que du sarcasme qui prête à sourire mais le sarcasme ne fait pas tout... Ce film est vraiment un cliché de l'humour britannique vu par un beauf américain. En même temps c'est Riri à la caméra, donc ceci explique cela.