J'ai profité de ce week-end prolongé pour enchainer, après Crépuscule, sur la dame des ténèbres. Suite logique, me direz-vous, puisque la nuit vient généralement après que le soir soit tombé. A première vue, pas grand chose à voir entre ces deux bouquins, et, indubitablement, le second est beaucoup plus enlevé, léger et trépidant que ne l'est le premier. Quoi que. Un esprit aussi mal tourné que le mien pourrait y voir un certain parallèle et se dire que, dans le fond, les intrigues et procédés pour accéder à l'argent et au pouvoir n'ont pas vraiment évolué depuis le septième siècle.
Que dire d'autre ? Pas grand chose si ce n'est que c'est une fois de plus (c'est le neuvième tome de la série dont je rappelle que je suis en train de la lire dans l'ordre de parution des épisodes - et si vous avez du temps à perdre, allez donc lire mes critiques des huit précédents), c'est très bien torché, tant dans la reconstitution historique que pour ce qui est de l'énigme policière et des controverses juridiques. Voilà, je l'ai littéralement dévoré ce bouquin, avec ardeur. A ce stade, ça ne s'essouffle pas du tout et j'en apprends à chaque opus un peu plus sur la société irlandaise de l'époque.
Et que Fidelma, même si elle est parfois un peu raide (comme la justice, hein) est formidable. D'autant que cette fois, elle finit enfin par se lâcher un peu !