John Perry se voit confier l’administration d’une nouvelle colonie. Mais rien ne se passe comme prévu : le vaisseau des colons est téléporté à proximité d’une planète inconnue, et l’Union Coloniale semble vouloir constituer une colonie clandestine qui échapperait à l’attention des espèces extraterrestres regroupées au sein du Conclave. Perry va devoir très vite découvrir quels sont les enjeux stratégiques de cette nouvelle implantation. Mais personne ne semble avoir réellement vérifié si cette planète n’abritait pas une forme de vie intelligente…
On retrouve avec beaucoup de plaisir John Perry, Jane, et Zoé qui est désormais leur fille adoptive. La première partie du roman se concentre surtout sur les aléas de la colonisation sur une planète inconnue. Malheureusement, cet aspect est vite évacué au bénéfice des relations politiques, diplomatiques et militaires dans la galaxie.
Malgré ce léger bémol, l’ensemble reste intéressant, agréable, rythmé, drôle, les personnages sont toujours aussi complexes et les dialogues toujours aussi savoureux. Comme les deux tomes précédents, le roman est compact (350 pages en édition de poche), sans prétention, mais bourré de qualités. On ne s’en lasse décidément pas.
La Dernière Colonie a été nominé pour le prix Hugo du meilleur roman en 2008.
John Scalzi : La Dernière Colonie – 2008
Originalité : 2/5. Un peu de mystère d’exploration planétaire, et des intrigues politico-militaires, l’originalité n’est pas le point fort du roman.
Lisibilité : 4/5. L’écriture de Scalzi est quand même vraiment efficace…
Diversité : 3/5. Malgré la simplicité apparente, on ne s’ennuie jamais.
Modernité : 4/5. Comme toujours beaucoup de thèmes très actuels.
Cohérence : 4/5. Un petit regret avec les mystérieux habitants de la planète qui ne jouent finalement aucun rôle dans le récit.
Moyenne : 6.8/10.
A conseiller si vous avez aimé les deux premiers tomes…
https://olidupsite.wordpress.com/2019/05/28/le-vieil-homme-et-la-guerre-tome-3-la-derniere-colonie-john-scalzi/