« La dernière maison avant les bois » est un récit choral qui va vous emmener pour un voyage étrange aux allures de conte. Les différents protagonistes prennent la parole pour raconter leur histoire, jusqu’à celle du chat, Olivia. Énigmatique jusqu’au bout, c’est au travers d’une plongée dans la psychologie des personnages que Catriona Ward vous emmène.
Ted Bannerman vit au fond d’une allée de maisons délabrées pour la plupart. Solitaire, il vit en compagnie de sa fille Lauren et de sa chatte, Olivia. Un peu benêt et marginal, il préfère passer son temps dans la forêt, à deux pas de sa maison. Onze ans auparavant, il avait été suspecté dans une disparition d’enfant. Une nouvelle voisine vient s’installer, Dee, qui est persuadée que Ted cache un terrible secret depuis la disparition de sa sœur il y a de cela près de onze ans…
Afin de ne pas trop en dévoiler, le résumé doit rester évasif… Inspirée de nombreux livres et films, cette histoire est à plusieurs égards bien plus originale que d’autres livres parus cette année. C’est définitivement un roman inclassable !
A plusieurs reprises, on se met à douter avec les personnages, pensant avoir trouvé le fin mot de l’histoire. Pourtant, l’autrice se joue des lecteurs et construit un puzzle très détaillé qui ne dévoilera tous les tenants et aboutissants qu’à la toute fin du bouquin.
J’ai aimé ce livre pour son atmosphère singulière mais il m’a toutefois manqué un petit quelque chose de ce que je ne sais quoi pour me faire frissonner et en faire un coup de cœur à part entière. Toutefois, il est certain que pour un premier roman, Catriona Ward a déjà su conquérir son lectorat !