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Alors ça minou.e, c’en a été toute une folle lecture.
Je l’ai dégommé en une soirée, c’est pour dire.
Pourtant tu vois au début j’y allais tranquille. Et puis j’ai commencé à comprendre des trucs un peu flagrants dans la narration et je me suis dit « merde alors, j’me suis gâché tout le roman espèce de trouduc’ » et plus je lisais plus ça me certifiait dans mon truc et … et finalement j’étais tellement focal’ sur ça que j’ai pas senti le twist (l’autre) venir !
Catriona est vraiment douée pour installer un climat malsain, construire des personnages ambivalents pour qui notre empathie se tape des coups de montagnes russes. Ça pardonne les astuces d’écriture grosse comme des monster trucks et c’est rudement efficace.
Lis pas la postface en premier sous peine de te péter toute l’histoire, mais je trouve que l’autrice a eu l’intelligence de nous partager les inspirations qui ont permis à son roman de voir le jour, mais surtout pour prouver que la littérature (même les romans noirs donc) permet au grand public de prendre connaissance ou en tout cas de comprendre et d’explorer la complexité de certains troubles psychiatriques sans pour autant en faire des épouvantails (genre les Dents de la mer = les requins sont méchants, il faut tous les dégommer).
C’est un parti pris, ça reste de la fiction, il y a des raccourcis un peu téléscopés et quelques aprioris sur des coins reculés de la Bretagne, mais wah …
C’est rare que je ne pose pas un livre au moins une fois pour faire une pause. Comptez environ 5h/6h pour en arriver à bout et mettez pas trop votre cerveau à rude épreuve, tout est expliqué à la fin !
Next !
- traduit de l’🇬🇧 par Pierre Szczeciner -