Le sujet peut apparaître banal, celui de la crise d'adolescence. Un jeune garçon grandit trop vite à son goût, ou en inadéquation entre son apparence et son âge, en tout cas pas comme il lui faudrait. A son malaise personnel, s'en ajoute un autre, plus général, donc grave et tout aussi troublant, sur le refus du monde extérieur dans son ensemble, qui, en effet, répond à des conservatismes, des attitudes toutes faites à adopter qui le font fuir de tout.
Le sujet est grave, sombre. A chaque instant, la lectrice et le lecteur craignent le pire. Or, au sein de cette atmosphère pesante, un ensemble de petites touches d'espoir viennent éclaircir ce tableau assez glauque, mais fin également.