Un journal de deuil inventif et poignant, désespérant et merveilleusement drôle.

Miraculeusement, et comme Philippe de Jonckheere dans «Une fuite en Égypte», Max Porter réussit dans ce premier livre, publié en 2015 et superbement traduit par Charles Recoursé pour les éditions du Seuil (2016), à parler du deuil le plus douloureux, avec authenticité, une tristesse désespérée et une profonde drôlerie.


Une femme vient de mourir, laissant derrière elle un mari et deux fils. Spécialiste de Ted Hugues, le père était en train d’écrire un livre sur le poète anglais, qui a écrit son livre le plus célèbre, «Crow», après plusieurs années sans inspiration suite à la disparition de Sylvia Plath. Quelques jours après le décès, un corbeau frappe à la porte de l’appartement londonien de cette famille et, fixant le père de son œil de jais brillant et imposant, lui déclare : «Je ne partirai pas tant que tu auras besoin de moi».


La suite sur le blog Charybde 27 ici :
https://charybde2.wordpress.com/2018/01/01/note-de-lecture-la-douleur-porte-un-costume-de-plumes-max-porter/

MarianneL
8
Écrit par

Cet utilisateur l'a également mis dans ses coups de cœur et l'a ajouté à sa liste Mes plus belles lectures en 2017

Créée

le 1 janv. 2018

Critique lue 234 fois

1 j'aime

MarianneL

Écrit par

Critique lue 234 fois

1

D'autres avis sur La douleur porte un costume de plumes

La douleur porte un costume de plumes
JessieMichou
9

Critique de La douleur porte un costume de plumes par JessieMichou

Max Porter a écrit un objet littéraire déroutant et singulier : un récit qui emprunte à la poésie et au théâtre et dont la mise en page devient également un terrain de jeu. Le langage n’est pas en...

le 30 nov. 2018

1 j'aime

La douleur porte un costume de plumes
MarianneL
8

Un journal de deuil inventif et poignant, désespérant et merveilleusement drôle.

Miraculeusement, et comme Philippe de Jonckheere dans «Une fuite en Égypte», Max Porter réussit dans ce premier livre, publié en 2015 et superbement traduit par Charles Recoursé pour les éditions du...

le 1 janv. 2018

1 j'aime

La douleur porte un costume de plumes
lireaulit
7

Mwolloooa... mwolloooa...

Trois voix : Papa, les garçons, Corbeau. Maman vient de mourir, Papa est « aussi vidé qu'un pendu », détruit, anéanti. Les garçons n'y comprennent rien. Devenus orphelins, ils proclament : « Nous...

le 16 déc. 2016

1 j'aime

Du même critique

La Culture du narcissisme
MarianneL
8

Critique de La Culture du narcissisme par MarianneL

Publié initialement en 1979, cet essai passionnant de Christopher Lasch n’est pas du tout une analyse de plus de l’égocentrisme ou de l’égoïsme, mais une étude de la façon dont l’évolution de la...

le 29 déc. 2013

36 j'aime

4

La Fin de l'homme rouge
MarianneL
9

Illusions et désenchantement : L'exil intérieur des Russes après la chute de l'Union Soviétique.

«Quand Gorbatchev est arrivé au pouvoir, nous étions tous fous de joie. On vivait dans des rêves, des illusions. On vidait nos cœurs dans nos cuisines. On voulait une nouvelle Russie… Au bout de...

le 7 déc. 2013

35 j'aime

Culture de masse ou culture populaire ?
MarianneL
8

Un essai court et nécessaire d’un observateur particulièrement lucide des évolutions du capitalisme

«Aujourd’hui il ne suffit plus de transformer le monde ; avant tout il faut le préserver. Ensuite, nous pourrons le transformer, beaucoup, et même d’une façon révolutionnaire. Mais avant tout, nous...

le 24 mai 2013

32 j'aime

4