Un journal de deuil inventif et poignant, désespérant et merveilleusement drôle.

Miraculeusement, et comme Philippe de Jonckheere dans «Une fuite en Égypte», Max Porter réussit dans ce premier livre, publié en 2015 et superbement traduit par Charles Recoursé pour les éditions du Seuil (2016), à parler du deuil le plus douloureux, avec authenticité, une tristesse désespérée et une profonde drôlerie.


Une femme vient de mourir, laissant derrière elle un mari et deux fils. Spécialiste de Ted Hugues, le père était en train d’écrire un livre sur le poète anglais, qui a écrit son livre le plus célèbre, «Crow», après plusieurs années sans inspiration suite à la disparition de Sylvia Plath. Quelques jours après le décès, un corbeau frappe à la porte de l’appartement londonien de cette famille et, fixant le père de son œil de jais brillant et imposant, lui déclare : «Je ne partirai pas tant que tu auras besoin de moi».


La suite sur le blog Charybde 27 ici :
https://charybde2.wordpress.com/2018/01/01/note-de-lecture-la-douleur-porte-un-costume-de-plumes-max-porter/

MarianneL
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le 1 janv. 2018

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