Encore un recueil de nouvelles de haute volée pour la collection Quarante-deux du Bélial.
C'est en train de devenir une habitude, et une bonne !
Rappelons pour mémoire que cette collection a déjà offert aux lecteurs francophones moult textes de Greg Egan (recueils que je n'ai pas lus), mais également les recueils Au-delà du gouffre de Peter Watts ou encore Ménagerie de papier de Ken Liu (que pour le coup j'ai tout deux lus).
Comme pour Greg Egan, Peter Watts et Ken Liu en leur temps, le Bélial a été exhumer ces textes courts des magazines anglophones pour les publier en France pour la première fois, et il faut saluer ce travail. Car comme pour les trois auteurs susmentionnés, la qualité est au rendez-vous.
Rich Larson est un jeune auteur de Sf, dont aucun texte n'était encore arrivé jusqu'à nous, mais ce n'est pas pour autant un débutant (200 nouvelles et 1 roman à son actif , nous apprends la quatrième de couverture), nombre de ses nouvelles ayant déjà été reconnues dans le milieu littéraire anglo-saxon.
Force est de constater à la lecture, que c'est amplement mérité.
Rich Larson interroge beaucoup la question du post-humanisme, plusieurs textes prenant pour personnages ou thématique centrale les I.A. "conscientes", les consciences humaines transposable ou téléchargeable dans d'autres corps / réceptacles, et même en une occurrence, une conscience non-humaine (sans pour autant venir d'ailleurs, mais chuuuuut, pas de spoil !)
Chose rare pour un recueil de nouvelles, il m'est très difficile de trouver un texte qui se dégage (comme avait pu le faire la nouvelle Ménagerie de papier dans le recueil éponyme en son temps) des autres. La faute, ou plutôt grâce à une qualité d'écriture constante sur l'ensemble de l'ouvrage.
C'est vraiment du super boulot d'écriture, de traduction et d'édition. Merci le Bélial, et surtout merci Rich Larson !