Moui...
Bon. Ce que j'aime chez Balzac, c'est sa capacité à décrire la psychologie de personnages torturés. Sauf que ça, c'est dans des bons gros romans...
Dans cette nouvelle, j'ai tout trouvé trop léger. A la fois le fond et la forme.
Thaddée est certes un personnage honorable, mais j'ai pas du tout accroché, ça ne me parle absolument pas, et malgré le fait que je sache qu'il faut replacer un bouquin à son époque d'écriture, bah j'ai pas réussi à adhérer... Adam est une pure tête à claques, et Clémentine un pur produit de son époque, trop pour moi... Hormis son physique avenant, pourquoi Thaddée est-il amoureux d'elle, à aucun moment ça n'est expliqué, et ça manque. Pour moi il est plus convaincant quand il parle de Malaga que dans ses sentiments pour Clémentine qui sont incompréhensibles...
En quelques mots, qu'un type bien se meure d'amour pour une pimbêche, joue le pauvre type sous emprise d'une "fille de mauvaise vie", et sauve le mari, joueur, de ladite de la ruine pour qu'elle vive bien, ça m'a gavée...
Même dans un style impeccable. Mdr !