Le puit du vide 100% désapprouvé

Vite ouvert, vite refermé, relativement pratique pour allumer le feu.

Ce snack-bouquin, digne d'une vidéo youtube où l'on vous infligerait tout un tas de titres putassiers les uns après les autres, m'avait déjà laissé un brin pantoise lors de sa première édition. La découverte de cette chose avec ma colocataire m'avait donné cette sacro-sainte envie -que j'essaye pourtant de contrôler- d'aller mordre très fort dans quelque chose, cette chose fusse-t-elle le bouquin en question. Ma colocataire étant tout aussi blasée que moi devant l'objet, elle me laissa faire. Et pourtant, j'aime les livres plus qu'il n'est nécessaire des les aimer et j'essaye toujours de trouver le bon dans chacune des choses que je lis. En changeant de point de vue, en cherchant les bons côtés oubliés, en passant le livre dans un bain de javel pour que les pages n'aient plus à souffrir plus longtemps de la trace des "conseils" et "faits" ineptes que contient ce torchon.

Je ne suis pas femme de haine (de mauvaise foi et adepte de la méchanceté gratuite, à la rigueur), mais cette chose a éveillé l'humaniste furieuse qui se cache en moi, assaillie par le flot ininterrompu de bêtises presque dangereuses qui défilait sous mes yeux (qui commençaient à fondre, par ailleurs).

De manière général, ce livre n'est pas prise de tête, loin de là. Il manque d’intérêt, c'est certain. Il est peut être un brin représentatif de cette société qui se cherche et qui ne sait comment se définir sinon que dans le communautarisme (ici, mise en avant d'une caste "femme") et qui confond par la suite stéréotypes et amalgames pour nous servir une vision boursouflée et très propre mais pas trop méchante de cette chère femme parfaite. Qui a crié "superficielle" dans le fond ?

Ou alors, c'est simplement un humour que je n'apprécie pas, dans lequel je ne me reconnaît pas. Et je passe pour l'aigrie de service en ne sachant pas profiter de ce genre de trucs. Au choix.