Je n'aime pas les auteurs qui méprisent leurs personnages (même si j'ai bien compris qu'il s'agissait ici de règlements de compte...). Ce roman, c'est beaucoup d'apitoiement, des auto-célébrations gênantes à souhait (regardez comme Marchenoir a des cojones), une vision un peu cruche de la religion (lors même que c'est ce qu'il reproche à Huysmans si j'ai bien compris...) et un style pas dénié d'intérêt, il faut bien le reconnaître. Il faut quand même du talent pour écrire de manière si moderne et épurée lorsque l'on est cerné par les dandys fin de siècle - entourage dont on décèle toutefois l'influence dans l'utilisation intempestive de mots un peu précieux. Je demeure team Huysmans toutefois :)