" Mais tu ne seras pas plus libre quand le peuple règnera ".
Les animaux sont sous-exploités par l'homme. Un jour, ils se rebellent contre l'homme. Tout semble bien mieux se passer une fois que l'homme est vaincu plusieurs fois. Mais certains animaux étant plus égaux que d'autres, les plus égaux se mettent à gouverner, au dépens des idées révolutionnaires et des songes des fondateurs. Alors, les animaux finissent par exploiter les animaux. Et un jour, de la même manière, les animaux se rebelleront contre les animaux qui sont devenus des hommes.
Remplacez le mot " animaux " par " hommes ", le mot Ferme par " République ", et les noms des cochons par ceux de n'importe quels chefs d'états totalitaires, chiens policiers et culte de la personnalité compris. Voici ce qu'Orwell nous explique dans un style journalistique et neutre maîtrisé, certes loin d'être riche, mais allant à l'essentiel quand il le faut et permettant ainsi de suivre la narration qui se lit très vite. Certaines phrases me semblent tout de même maladroites, dans lesquelles certains éléments manquent à la compréhension — lire les 450 pages de 1984 doit s'avérer plus lourd dans ce cas —, mais c'est en tout cas une excellente base pour qui veut se lancer dans la question du totalitarisme, du communisme, du pouvoir des masses ou même de l'œuvre d'Orwell.