La Fille aux cheveux étranges par ArbitreDuMepris
Dans le genre brillant, ça pose son homme. Que ce soit dans la construction (Petits animaux inexpressifs) dans le pastiche qui en dit plus que le pastiché (La Fille aux Cheveux Etranges qui singe Bret Easton Ellis), dans les longs développements qui scrutent l'âme humaine avec profondeur, acuité et désespoir sous-jacent (Lyndon) ou encore dans le jeu littéraire, l'auto-analyse, la métafiction et le mépris du lecteur ; avec pour résultat un post-post-modernisme déboussolant (Vers l'Ouest...), c'est le genre de type presque écoeurant de maîtrise qui aime pourtant se saborder car il a fait le constat (tout à fait post-moderne) de l'échec de la littérature, et c'est presque ce qu'il recherche.
Non, brillant homme, très regretté, par moi et mes semblables, vraiment. Je vais allumer un cierge.
Cet utilisateur l'a également mis dans ses coups de cœur.