Comme souvent, je fais tout dans le mauvais ordre mais je n’ai pas pu résister à lire le premier opus de la trilogie de Céline Dejean. Vous pouvez retrouvez mes chroniques de « Le cheptel » et «Double amnésie ». Tout d’abord il y a le plaisir de retrouver la plume de l’auteur, stylée, énergique, drôle souvent malgré le contexte. L’art et la manière de raconter des choses horribles en nous rendant accro. Nous allons suivre trois personnages et trois pistes différentes qui vont nous amener à découvrir une sacrée tueuse en série voir le titre. Eloïse Bouquet est Capitaine de gendarmerie mène l’enquête. Amanda Kraft, journaliste tiens à tirer son épingle du jeu et enfin Danny Chang, détective privé va se rapprocher plus qu’il ne l’aurait souhaité du repaire de notre tueuse. Les femmes tueuse en série sont suffisamment rares pour que l’on se délecte quand on en rencontre une et celle-ci est particulièrement tordue. J’ai beaucoup aimé l’ingéniosité de ce thriller ou peut importe le chemin que l’on suit, il nous ramène pile là où se trouve la tueuse, c’est bien vu et ça a quelque chose de prenant. Plus j’en apprenais sur elle, mieux je la comprenais, les dérives du cerveau sont passionnants. C’est captivant et touchant à la fois de voir comment la vie et ses épreuves peuvent avoir un impact et des conséquences aussi désastreuses. On sent que l’auteur a fait un gros travail de recherche pour nous proposer une incursion en Inde, dès le départ, on suit une enfant qui vit avec sa mère prostituée dans un bordel. On est en immersion dans une culture aux saveurs épicées et une religion et des croyances si éloignées des nôtres. Mais c’est bien dans le Sud Oust que les meurtres auront lieu avec un petit crochet par la Suisse. Maintenant que je sais que ce roman était son tout premier, je ne peux que m’incliner devant un talent époustouflant. Bonne lecture.
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