Si tu pensais que Lisbeth Salander ne pouvait pas être plus dure à cuire, La Fille qui rendait coup pour coup de David Lagercrantz est là pour te prouver qu’elle peut encore distribuer des mandales tout en enquêtant sur les ombres de son passé.
L’histoire ? Après avoir réglé quelques comptes à coups de hackage et de justice expéditive, Lisbeth se retrouve en prison. Problème ? Même derrière les barreaux, elle attire les embrouilles, notamment avec une matonne sadique et une codétenue en détresse. Ajoute à ça un mystère sur des expérimentations secrètes et des souvenirs d’enfance qui refont surface, et notre hackeuse préférée a de quoi s’occuper. Avec Mikael Blomkvist en soutien à l’extérieur, elle va, encore une fois, fouiller là où il ne faut pas.
Le gros point fort ? Ça reste Lisbeth. Elle est toujours aussi brillante, imprévisible et déterminée. Même si le scénario est moins percutant qu’avant, on prend plaisir à la retrouver, et certaines scènes fonctionnent bien, notamment dans l’univers carcéral.
Le hic ? Ça manque un peu de punch. L’intrigue, bien que correcte, donne parfois l’impression d’être une copie un peu tiède de l’esprit originel de la saga. L’écriture est efficace, mais on sent que la tension et la profondeur psychologique des premiers tomes ne sont plus tout à fait là. Et puis, Blomkvist, on en parle ? Le mec est devenu tellement fade qu’on en oublierait presque qu’il existe.
Bref, La Fille qui rendait coup pour coup, c’est un thriller correct qui se lit sans peine, mais qui peine justement à retrouver la puissance brute et l’intensité des tomes de Stieg Larsson. À lire si tu es fan de Lisbeth et que tu veux la suivre dans une nouvelle mission, même si cette fois, l’adrénaline est un peu en sourdine.