La Fin de l'éternité par Anabis
Au 21ème siècle, on se prend toujours régulièrement les pieds dans la thématique du voyage temporel, les exemples ne manquent pas, car malgré cette difficulté de le traiter, il est toujours au centre de nombreux récits.
En 1955, Isaac-JustCallMeGod-Asimov sort ce récit qui non seulement ne présente pas d'illogismes, où le voyage dans le temps ne sort pas de nulle part, où on ne croise pas de paradoxes stupides toute les deux pages, bref, il maîtrise son sujet, mais en plus il se permet de jouer avec ça comme le plus gros goss-bo de l'univers en balançant twist sur twist (vers la fin) qui sont tout aussi ahurissants qu'imprévisibles. Les personnages ont un relief incroyables (excepté peut-être Noÿs m'enfin).
Ça parle (no spoil) entre autres du bien fondé de la recherche du bonheur, de la fatalité, de la finalité de la vie et de l'évolution, de l'ingérence des humains sur le monde, et surtout ça pose les bases sans en avoir l'air de l'Empire Galactique dans lequel se dérouleront entre autres les cycles de Fondations et des Robots.
L'organisation dans laquelle travaille le héros (L'Éternité) travaille au bon déroulement de la vie sur Terre. Elle chapeaute l'humanité (coucou Fondation) à partir du 24ème siècle, date du début de l'éternité, les siècles précédents étant appelés les siècles primitifs, on y touche pas. Après le 24ème, donc, les ressources et technologies sont partagées entre les périodes temporelles de façon à ce que personne ne manque de rien et puisse profiter du futur au sens large. Seul les employées de cette organisation peuvent voyager dans le temps, vivant ainsi une vie d'Éternels bien différente de celle des Temporels. Ces bases seront remis en question par... le Futur personnalisé. Ouais.
Parfait si vous voulez être le hispter qui a lu autre chose que Fondation et Les Robots ;) ;) ;) ;)
Évitez si vous le pouvez la première édition de la collection Présence du Futur, il y a plein plein de coquilles, c'est assez désagréable.
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