Un balai est créé en assemblant deux éléments : la brosse et le manche. Et, dans un passage du livre, Wallace demande lequel des deux éléments est constitutif du balai.
Pour la plèbe et les mecs cool comme moi, on préfère la brosse. Parce que balayer sans brosse c’est complétement con et vain.
Pour les universitaires dépressifs et suicidaires du genre de David Wallace, si le balai est utilisé pour casser une vitre alors c’est le manche qui est essentiel.
Oui, c’est absurde, mais le pauvre Wallace a écrit ce livre sous l’influence de Wittgenstein et de son imbittable Tractatus. Du coup son bouquin c’est un peu ça. Des passages souvent brillants et digne des Monthy Python, le tout perdu dans un ensemble de pages tenues entre elles par une tentative d’intrigue devant illustrer une philosophie fonctionaro-linguistique absconse.
C’est un tour de balai ballot quoi.