C’est comme s’il avait été écrit hier pour être lu spécifiquement aujourd’hui, l’essai La France contre les robots, de Georges Bernanos est d’une incroyable et confondante modernité.
Je ne vais pas avoir l’audace de scribouiller un article pour vous le vendre. Mais, si comme moi, vous aimez voyager en littérature, alors allez-y, faites-vous ce plaisir. Autre précision : je suis contente de ne pas m’être arrêtée à la doxa ambiante qui épingle ce grand écrivain comme un affreux extrémiste, terroriste, etc. C’est ça aussi, la liberté : choisir qui on va lire, ce qu’on va lire, et ce, qu’elles que soient les opinions et les circonstances de l’époque.
Petit en-cas pour la route :
Ils [les hommes] trouvent la liberté belle, ils l’aiment, mais ils sont toujours prêts à lui préférer la servitude qu’ils méprisent, exactement comme ils trompent leur femme avec des gourgandines. Le vice de la servitude va aussi profond dans l’homme que celui de la luxure, et peut-être que les deux ne font qu’un. G. Bernanos
©Marguerite Rothe