Cet historien de l'économie revient sur la période chaotique et incertaine de l'histoire française qui a forgé l'identité du pays qui, assoiffé de l'universalisme révolutionnaire, a désiré l'exporter à toute l'Europe, d'où d'assez fortes tensions internationales, à l'heure des absolutismes plus ou moins éclairés.
La France elle-même hésite, mais finit par s'ancrer vers la double voie de la démocratie politique et du libéralisme économique : ce sont les conséquences d'une révolution bourgeoise finalement assumée et acceptée.
La France s'industrialise, s'enrichit, tout en restant majoritairement agraire, finit par s'ouvrir au suffrage universel, masculin au passage, après avoir valorisé les vertus du scrutin censitaire.
Ce pays a donc été un laboratoire constitutionnel économiquement prospère, au point de conserver son statut de puissance.
Cet universitaire présente ces tendances lourdes au grand public, en restant un peu léger, selon mon propre goût, sur l'histoire parlementaire et l'histoire artistique. Mais le style est alerte et donne envie de dévorer le livre.