La conclusion explosive et plus qu'attendue de la trilogie "La griffe du chien". Que faire quand il n'y a plus de frontières ? Quand les lignes que vous pensiez exister ont disparus ? Comment rester debout quand on ne sait plus vraiment de quel côté on est ? La guerre contre les cartels mexicains s'est déplacé aux U.SA . Depuis quarante ans, Art Keller est en première ligne du plus long conflit de l'histoire des États-Unis : la guerre contre la drogue. Son obsession de vaincre le baron de la drogue le plus puissant, le plus riche et le plus meurtrier du monde - le chef du cartel de Sinaloa, Adán Barrera - lui a coûté des cicatrices physiques et mentales, a fait mourir des personnes qu'il aimait et lui a même pris une partie de sa vie et de son âme (deux premiers volumes "la griffe du chien" et "Cartel" . Maintenant, Keller est aux commandes de la DEA seulement pour essayer de trouver comment détruire l'hydre tentaculaire du narco trafique qui ,maintenant qu' Adan Barrera n'est plus là c'est en fait multiplié faisant naître quantité de nouveaux candidats à la place de chef suprême du trafic et qui apportent encore plus de chaos et de destruction. Mais ce n'est pas tout. L'héritage de Barrera c'est une épidémie d'héroïne (et l'apparition du trafic de médicaments ..) qui ravage les États-Unis comme jamais. Keller fonce pour arrêter ce flux meurtrier mais il propose non plus de s'attaquer aux fournisseurs mais au acheteurs c'est à dire à de grandes entreprises et à des personnes très influentes, alors qu'Obama va laisse place à Trump cet proposition n'est pas bien accueillie du tout . Il va se retrouver entouré d'ennemis, de gens qui veulent le tuer, de politiciens qui veulent le détruire et pire encore : une nouvelle administration qui s'arrange très bien des trafiquants de drogue (tout en se proposant de construire un mur...) qu'il veut détruire. Art Keller est en guerre non seulement contre les cartels mais aussi contre son propre gouvernement. La longue lutte lui a appris plus qu'il ne l'avait jamais imaginé, maintenant il va apprendre une dernière leçon : il n'y a pas de frontières. Une histoire passionnante de vengeance, de violence, de corruption et de justice.
Merveilleuse dernière partie de la trilogie, la dureté du monde de la drogue portée cette fois au niveau politique, racontée de manière violente et déchirante. Un roman intense, haletant avec une intrigue incroyable... Un roman qui vous retourne le cœur et l'estomac et ne les lâche pas tout au long de ses 951 pages (qui se lisent sans faire ressentir de longueur). Totalement recommandable.
De grands dialogues ,de grands personnages.
Je n'est rien lu d'aussi fort depuis James Ellroy il y a 20 ans.