Tavi suit désormais les cours de l'académie dont il rêvait dans le premier tome. En plus de sa vie d'étudiant classique, mais toujours handicapé par son incapacité a maitriser la moindre furie, il suit secrètement une formation de Curseur (les espions du Grand Duc avec lequel il a tissé une relation privilégiée). Il se retrouve alors bientôt au cœur d'une intrigue politique et militaire alors que son mentor tombe dans le coma. La stabilité du royaume est en jeu et notre jeune héro va dépasser ses handicaps avec son cerveau et une bonne dose de génie.
On retrouve avec plaisir dans ce deuxième tome les qualités du premier. Le héro principal est vraiment comme je les aimes, en perpétuelle évolution et ne comptant pas uniquement sur ses dons naturels pour se démarquer de ses camarades. La droiture et la fidélité d'Amara, la jeune femme curseur qui se partage la tête d'affiche avec Tavi et constituant une histoire parallèle est aussi très bien rendue. Enfin, l'immersion de la tante de Tavi, soigneuse provinciale, dans les intrigues de cours de la capitale est aussi bien prenante.
Le rythme est toujours maintenu et on notera la facilité déconcertante de l'auteur pour décrire parfaitement les scènes d'actions, et particulièrement les combats, nombreux mais toujours originaux.
Bref, le monde d'Aléra prend de plus en plus de consistance au fil de ce deuxième tome et les personnages s'enrichissent. Toujours facile à lire, la série est dure à lâcher et j'ai déjà lu les 2 suivants dans la foulée en moins de 2 semaines. C'est assez rare chez moi pour être souligné.