"Nul ne ment autant qu’un homme indigné"
Par delà le bien et le mal
Après avoir écrit plusieurs livres dont le but principal était de fustiger la compassion, l’amour du prochain et ses variantes en les réduisant à de l’hypocrisie, Nietzsche tombe sur un cheval fouetté par son propriétaire, pique une crise, se jette sur le pauvre animal et le prend dans ses bras en pleurant. Ses dernières paroles à sa mère : "Je suis idiot."
Récupéré par les nazis d’hier et d’aujourd’hui, pas complètement sans raison, le pauvre doit se retourner dans sa tombe. Aujourd’hui, il serait digne d’être "cancel".
Friedrich, je n’ai pas besoin de "christianisme", de fausse posture ou de volonté de puissance pour te dire ça : tu étais humain, trop humain, et moi je te pardonne.