Je fais partie de ces ultra-néo-turbo-libéraux, et pourtant...
Autant le préciser d'entrée, je fais partie de ceux que nos chers politiciens français surnomment "ultra-libéraux", ces gens étrangement attachés à la liberté individuelle, au droit de propriété ou autres absurdités du genre. En voyant la réputation de ce bouquin, je m'étais dit que ça allait forcément devenir l'un de mes livres cultes, le roman de référence de l'individu face à l'état et les bureaucrates.
Et bien non. Je comprends que les non-familiers de l'idéologie présentée puissent se prendre une claque en la découvrant avec ce livre, mais pour les autres... Trouvez-vous un résumé de l'histoire, lisez le speech de d'Anconia sur l'argent et le discours final de John Galt et ça suffira. Ca doit facilement pouvoir se trouver sur le ouaib, et avec ça inutile de s'infliger le millier de page... Parce qu'entre les personnages caricaturaux au possible (les Créateurs d'un côté, les Parasites de l'autre - un peu de nuances n'aurait pas fait de mal !), les histoires d'amour bien niaises, la décadence de la société bien présentée mais qui dure une éternité, c'est pas qu'on s'emmerde mais presque. Même s'il y a quelques autres passages géniaux en plus des deux que je viens de citer (j'ai bien aimé d'Anconia qui trolle le gouvernement du Mexique), globalement je n'ai pas été emballé par le récit.
Livre à connaitre quand même pour sa culture générale (2nd livre le plus influent aux US après la Bible il parait). Ou pour terroriser les militants socialistes de votre entourage *rire démoniaque*.