Ce que j'ai préféré dans le bouquin, ce n'est pas l'histoire de Cendres mais la correspondance entre Pierce et son éditrice. J'ai trouvé l'idée excellente.
Le début est dur, vulgaire (bon,d'accord,il s'agit de l'histoire d'une enfant abandonnée au sein d'une troupe de mercenaires). N'empêche, ces histoires de foutre, de merde et de sang font passer Le Trône de Fer (même les passages concernant les Braves Compaings de la Chèvre) pour un bouquin destiné aux jeunes filles de Couvent des Oiseaux. Franchement, je ne suis pas bégueule, mais il y a des limites. Trop c'est trop, et sous couvert de réalisme, fait que l'on (que je) n'y crois plus.
J'ai mis du temps à m'attacher à Cendres. Jusqu'à sa rencontre avec la Faris, en fait. Mais qu'est-ce qu'elle lui trouve, à Fernando ? Elle le désire, soit, et elle le méprise en même temps. Mais c'est une capitaine de mercenaires, quoi ! Pas une petite princesse provinciale pourrie gâtée à la Sansa Stark ! Et elle réagit comme une midinette.
J'attends la suite. Pour Fernando (Pierce n’arrête pas de faire allusion à la "Vie de del Guiz") et pour sa soeur. Et pour John de Vere et Charles de Bourgogne. Et la petite Marguerite.
J'ai eu du mal vraiment du mal, au début (mais quand on se trouve dans les transports en commun ,puis dans un salle d'attente...). Puis, je n'ai plus pu lâcher le livre, à en faire une nuit blanche.
Le côté SF qui s'annonce me fait un peu peur. Mélange des genres, soit, mais.