La laisse
Entre nonchalance de vivre et douceur des jours qui s’égrainent, Françoise Sagan renoue avec une écriture langoureuse et un style délicat. Mais l’apparence d’une écriture fluide et légère contraste...
le 16 juil. 2018
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Entre nonchalance de vivre et douceur des jours qui s’égrainent, Françoise Sagan renoue avec une écriture langoureuse et un style délicat. Mais l’apparence d’une écriture fluide et légère contraste rapidement avec le sujet plus hardi du roman : la dépendance affective et financière au sein d’un couple. Sagan s’attache ici à définir les ambiguïtés de la relation amoureuse, ses conséquences matérielles et ses limites affectives. Une oeuvre bien plus profonde qu’elle ne parait de prime abord, aux personnages forts et travaillés. Peut-on vivre sous la dépendance de l’autre ? Comment survivre à l’étouffement et conserver au sein du couple une part de sa nécessaire liberté ? Le souhaite-t-on toujours réellement ? Autant d’interrogations finement amenées par la romancière et qui conduit le lecteur face à l’inévitable remise en cause.
Un roman intelligent et à l’analyse remarquable qui décortique les rapports de la jeune bourgeoisie parisienne avec beaucoup de recul et de finesse. Un très bon moment de lecture !
https://leblogdeyuko.wordpress.com/2018/07/16/la-laisse-de-francoise-sagan/
Créée
le 16 juil. 2018
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