La langue des choses cachées peut, malgré ses bonnes intentions et son style littéraire recherché, laisser le lecteur sur sa faim (cela a été mon cas). L'écriture, bien que poétique, devient parfois trop éthérée, voire carrément hermétique.
L'intrigue paraît totalement secondaire, comme un prétexte à des digressions stylistiques qui, si elles sont belles sur le plan formel, peinent à maintenir l'intérêt sur la durée (et pourtant, on parle d'un livre d'un peu plus de 100 pages écrites en police 40). C'est clair, je me suis ennuyée lors de ma lecture.
C'est un peu comme si Cécile Coulon avait décidé que l'intrigue et la clarté étaient des concepts démodés, et qu'on pouvait très bien s'en passer. ATTENTION SPOILER ALERTE :
Non, on ne peut pas.
En bref, ce livre souffre d'un cruel manque d'équilibre entre la forme et le fond. Les amateurs de prose poétique apprécieront sans doute, mais je passe définitivement mon tour.