Avec « La langue des choses cachées », Cécile Coulon déploie une plume lyrique et un univers sombre qui lui sont propres, confirmant son talent incontestable. Ce conte initiatique et cathartique interroge le combat pour la vie, où souffrance et injustice prétendent rendre justice, révélant ainsi la vulnérabilité de l’humanité.
Si l’atmosphère envoûte, le récit manque pourtant de la force percutante que l’on pourrait attendre d’un roman aussi court. À moins que sa véritable richesse ne se dévoile à la relecture, révélant, en écho à son titre, les choses cachées qu’une première approche ne saurait saisir pleinement.