Ce classique, étonnamment fluide et facile à lire pour un roman de cette époque, pourrait faire partie de ces romans qu'on appelle "indémodable", non pas que le propos reste d'actualité, la force de la religion et du péché exposé dans mon doux pays ayant perdu de l'importance.
La grande force est l'indignation de l'auteur, qui écrit en 1850 et quelques sur une histoire ayant eu (supposément) lieu 200 ans auparavant, qui est sans scrupule pour la bêtise puritaine des colons. Son propos à lui serait relativement semblable s'il était écrit l'année dernière.
L'idée du personnage de Pearl, créature à moitié humaine à moitié lutin était une idée délicieuse pour accompagner des personnages plus terre-à-terre. Ça se lit, ça se relit, allez-y.