Stephen King n'est plus à présenter et La Ligne Verte certainement encore moins. Porté à l'écran par Frank Darabont et mettant en scène, entre autres, Tom Hanks, le livre a la particularité d'être un roman-feuilleton. La genèse est d'ailleurs expliquée dans la préface du livre. King n'avait aucune idée à la base du nombre d'épisodes qu'il écrirait.
Néanmoins, ce roman humaniste aux allures fantastiques connaîtra un grand succès aux Etats-Unis. Il est effectivement difficile de ne pas être touché par ce roman qui parvient avec justesse à poser des réflexions sur la peine de mort et le racisme aux Etats-Unis.
Vingt-cinq ans plus tard, les thématiques n'ont d'ailleurs pas pris une ride, que du contraire. L'actualité sur ce point a rarement été aussi chaude, avec notamment l'ouverture du procès du policier responsable de la mort de Georges Floyd. Le racisme aux Etats-Unis est toujours présent et le débat sur la peine de mort semble sans fin.
L'histoire de Stephen King est réussie car l'équilibre me semble en permanence trouvé. J'aime énormément les différents personnages et surtout que King parvient à nous faire ressentir de l'empathie pour les détenus. Dans cette prison, certaines personnes semblent se trouver du mauvais côté du barreau.
C'était un roman que je relisais, je l'avais découvert lorsque j'étais adolescent, peu de temps avant la sortie du film (que je n'ai jamais vu en entier). Je l'ai relu avec grand plaisir, j'y ai trouvé largement mon compte et le livre se dévore vraiment rapidement.