C’est une maison sur une île déserte où des jeunes attendent de savoir s’ils vont mourir. Arrachés à leur famille à la suite d’un diagnostic, ils vivent dans la crainte du moindre symptôme, car alors on les emmènera en pleine nuit au sanatorium d’où personne ne revient.
Au dortoir 4, Toby et ses copains trompent l’angoisse comme ils peuvent, repliés sur leurs souvenirs d’avant la condamnation à mort. Jusqu’au jour où l’arrivée d’une nouvelle patiente va tout changer et redonner brusquement à Toby une raison de profiter de chaque jour et même d’espérer.
Car on va tous mourir un jour ; ce qui compte, c’est comment on choisit de vivre.
Avant toute chose, je dois vous dire que ce n'est pas, une fois n'est pas coutume, un livre de SF. Il s'agit d'un roman d'anticipation.
C'est une formidable histoire sur l'envie de vivre et le désir d'en profiter, car le moindre petit bonheur devient important quand le temps qu'il nous reste est compté.
Comme beaucoup, j'ai été bouleversé par ce terrible destin qui s'est abattu sur ces malheureux enfants. Ce roman est si bien écrit, qu'il nous retiens dans ce drame une fois le livre refermé.
Une chose est sûr : je ne suis pas prêt d'oublier Toby, Clara, Will et les autres.