De Yûsuke Kishi, je ne connaissais que "La Leçon du mal", et encore ! roman découvert à travers l'adaptation au cinéma qu'en avait fait Takeshi Miike (adaptation assez jubilatoire).
Suite à quelques avis positifs, j'ai donc décidé de pénétrer dans cette maison noire et, sans aller jusqu'à dire que l'on y goûte des instants de terreur dignes d'un Stephen King (du moins quand il est en forme), je dois dire que c'est une première incursion dans son oeuvre qui donne à la fois envie de lire d'autres de ses romans, voire de découvrir la version ciné qui avait été tire de ce roman en 1997.
Ancien employé ayant travaillé pour une compagnie d'assurance-vie, Kishi sait bien de quoi il parle puisque l'histoire suit justement les déboires d'un employé travaillant dans ce genre d'entreprise et qui va devoir composer avec un couple pressant et inquiétant qu'il suspecte d'avoir rien moins pendu leur gamin afin de toucher le pactole. Et tout va aller de mal en pis quand il commencera à s'imaginer dans le rôle de redresseur de torts. Contre certaines personnes, c'est en effet le genre d'attitude qui peut ne pas pardonner...