L’écriture de Tatiana de Rosnay est comme toujours prenante, vibrante et claire. Une idée plutôt intéressante, celle de faire parler les murs et leur histoire, contée par l’intrigante Pascaline, femme intuitive aux dons inédits qui nous plonge au coeur du passé, devenu une véritable obsession pour le personnage principal. A l’image de l’obsession de la narratrice de Elle s’appelait Sarah, Tatiana de Rosnay livre ici les prémisses de son plus gros succès et ne fait d’ailleurs pas mystère des liens qui relient ses deux romans.
Une plongée obsédante et sombre au coeur des tragédies humaines et de ses plus grands troubles, que sublime une écriture précise et imagée. Un roman intéressant qui aurait peut-être mérité un développement plus conséquent et une fin plus aboutie mais qui n’en demeure pas moins intrigant.
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