Bien que j'aie lu une critique rassurante informant du fait que "La mer" commençait à prendre tout son sens dans les dernières pages, j'ai abdiqué au tiers. Certes, je sais que c'est un peu rapide pour critiquer, mais, convaincue que les sujets les plus noirs sont souvent ceux desquels on parle le mieux, je m'étais dit qu'avec le thème d'un deuil amer, je ne pouvais que m'attendre à une acuité du verbe remarquable ou, du moins, à un roman exprimant des sentiments à foison...
Eh bien non. Max, le narrateur, semble constamment indolent même lorsqu'il affirme qu'il est « meurtri » et risque de se « dissoudre en une flaque de larmes honteuse » à tout moment. Son expression m'a paru d'une telle atonie que ses démonstrations de souffrance n'en sonnaient que plus fausses.
Un roman plat et ennuyeux.