L’Autre Tartuffe se joue des années après la fin du Mariage de Figaro. Le comte est toujours marié à la comtesse et Figaro à sa Suzanne. Les premiers ont eu deux fils, mais l’aîné vient de trouver la mort en duel et il ne leur reste que Léon, qui souhaite épouser Florestine, la pupille du comte. Mais Monsieur Bégearss, un vil personnage, qui est d’ailleurs régulièrement appelé « Tartuffe » dans la pièce, à juste titre, vient faire voler en éclats aussi bien les certitudes que les cœurs.
Quelle difficulté j’ai eue de trouver cette pièce ! La plupart des librairies et bibliothèques visitées ne proposent que Le Barbier de Séville et Le Mariage de Figaro, en un seul livre ou en deux, mais L’Autre Tartuffe : introuvable ! Apparemment, il est difficile à trouver publié dans un seul livre, il faudrait trouver l’intégrale que j’ai également eu grand-peine à trouver, mais enfin, après moult recherches, je viens clore cette trilogie de Figaro.
Pour rappel, j’avais adoré Le Barbier de Séville, je trouvais les idées fraîches pour un thème pourtant plus que vu et revu au théâtre et je ne me suis pas ennuyée ; par contre, je ne peux en dire de même pour Le Mariage de Figaro, qui m’a tout simplement insupportée !
Bon, j’en reviens à L’Autre Tartuffe, qui forcément souffre déjà un peu des peines que j’ai eues à avancer dans La Mariage de Figaro. Cependant, le ton est assez différent, la trame, bien qu’également vue et revue au théâtre, est tout de même bien amenée et même si on voit venir la fin à des kilomètres, ça reste nettement plus plaisant à découvrir que la pièce précédente.
Je tiens tout de même à préciser que lire cette pièce seule, sans avoir lu les deux autres est complètement inutile, il faut vraiment connaître les personnages et les histoires entre eux avant de se lancer, sinon on est complètement sous l’eau dès les premières pages. Autant dire donc que si vous vous êtes ennuyé pendant Le Mariage de Figaro, il se peut que votre cerveau ait, comme le mien, mis de côté certaines informations pas passionnantes qui pourtant sont importantes dans cette pièce... J’ai eu un peu de peine à raccrocher les petits wagons entre eux et j’ai réussi à prendre le train en route.
Une intrigue familiale où l’adultère et les mensonges prennent une place considérable, et où notre Tartuffe vient mettre son nez pour tirer à lui tous les profits possibles. Sans être haletante ni passionnante, cette pièce est bien plus sympathique à mes yeux que Le Mariage de Figaro (certes, je me répète, mais je n’ai vraiment pas aimé et j’ai été terriblement déçue).