En quelques lettres efficaces, Wendy tombe amoureuse et dans un désir qui la consomme. De ce corps éprouvé naît Swann, enfant-mots dont on se demande s’il ne s’agit pas du livre.
L’écriture est intérieure, intime, violente.
C’est un livre qui s’avale en quelques heures et qui nous fait passer de l’espoir de l’amour naissant à la rupture puis au projet d’enfant.
Il y a 2 choses formidables que je retiens du livre : son désir pour le presque garçon et son désir d’enfant.
Il est rare en tant que lesbienne d’entendre le désir raconté avec des mots qui sonnent si vrais, si crus et authentiques.
Son désir d’enfant et le jeu entre réalité et vérité que Wendy met en place m’a touché avec inquiétude. Elle porte un projet d’enfant c’est la réalité, elle porte son enfant à lui, c’est la vérité !