La mort du roi Tsongor, c'est une tragédie antique dessinée dans la poussière, servie par une écriture implacable. L'exposition initiale en terrain grandiose, le flamboiement du début de la guerre dans les cœurs exaltés, la chute des héros leur déception leur suicide. Une histoire connue de tous, une histoire qui conte un destin tout-puissant et accablant qui tombe, sur chacun des personnages, de façon méthodique, en n'en laissant aucun de côté - tous subiront le malheur.
Je crois que ce texte est désormais étudié en classe et je comprends pourquoi, il est tout rempli de références... Il ne renouvelle ni ne modernise pas tout à fait le genre, on peut plutôt dire qu'il fait sien tous les codes, reprend des éléments à droite à gauche et remodèle une autre légende. Il retrace un chemin de tragédie pour l'inscrire dans le lointain - dans ces paysages, ces paysages de désert, d'oasis et de forteresses à l'odeur de disparu...
Et de thé à la menthe, le soir venu.
Ouais, j'ai bien kiffé et voir les adaptations théâtrales me botterait bien.