Une histoire de frontières et de traversée. L'homme vit au coeur de la montagne, au nord de l'Italie, non loin de la frontière. Connaisseur de la montagne, il se fait guide des réfugiés pour trouver leur eldorado escompté. Il le fait pour rien, seulement, il est démasqué par un réfugié écrivain rendant public sa traversée. Il doit partir, se repentir. Dans son désert spirituel, il rencontrera un sculpteur, une sculpture dont il rénovera la pièce centrale, la nature du crucifié, son sexe drapé.
Le roman est alors une réflexion athée sur le culte entre catholicisme, islam et judaïsme. Entre l'épicurisme et les réflexions antiques. Entre le rapport aux choses, à la nature.
Réflexion: l'homme dit à la femme que pour être heureux, il faut vivre caché, comme selon les paroles d'Epicure. De vivre à voix basse, sans te faire remarquer en clamant ta chance. Notre société actuelle est arrivée à l'antipode de cette réflexion imbibée des réseaux sociaux qui montre, ou pire, fabrique la chance de chacun.