Barnabas est revenu en Irlande en 1945, avec sa femme et son fils. Alors qu’il laboure son champs avec son employé, l’étable prend feu. Les deux hommes se jettent à l’intérieur pour sauver le bétail, mais seul Barnabas en ressort, aidé par un voisin.
L’étable est détruite, les vaches brûlées et le village pense qu’il est responsable de la mort de Matthews. Entre les problèmes d’argent et de relationnel, Barnabas a du mal à affronter ce malheur. Mais après plusieurs autres événements lui mettent la puce à l’oreille : et si l’incendie était criminel ?
Qu’en est-il des secrets de son fils ? Et comment Eskra, sa femme, va-t-elle gérer tout cela ?
Le gros problème de ce roman, c’est la forme très libre des dialogues. Personnellement, j’ai du mal lorsque le dialogue s’insère dans les paragraphes, sans saut de ligne, tiret, ou quoique se soit. Parfois même, les deux personnages qui se répondent et les phrases se suivent sans aucune indication de qui parle, ce que je ne trouve pas du tout pratique.
En revanche l’histoire est sympa. L’ombre de la seconde guerre mondiale plane sur le roman sans pourtant l’affecter particulièrement. J’ai beaucoup aimé le personnage d’Eskra, cette mère et cette femme qui s’occupe de ses abeilles. Les phrases sont vraiment très poétiques et retranscrivent totalement l’ambiance et l’atmosphère de l’Irlande, de la campagne et de cette vie de famille.
S’il n’y avait pas eu ces histoires de dialogues qui m’ont parfois coupées dans ma lecture, je crois que j’aurais adoré ce livre.
Là, malheureusement, je ne peux pas en faire un gros coup de cœur, mais l’histoire reste vraiment intéressante et agréable à lire !