Hatoko a vingt cinq ans. De sa grand-mère elle a hérité une papeterie et le métier d'écrivain public. Lorsque les gens viennent la voir pour qu'elle écrive une lettre à leur place, Hatoko leur offre une boisson. Car c'est la tradition, et les traditions, nombreuses et omniprésentes, doivent être respectées. Sa fonction d'écrivain public l'amène à faire de belles rencontres, à faire du bien aux gens. Elle qui n'attend rien de la vie va finir par trouver son chemin en compagnie des personnes qu'elle a aidées et pour qui ses services ont souvent une importance plus grande qu'elle l'imagine.
Ce roman est un peu lent à démarrer, mais, après un moment d'incertitude, je me suis laissée gagner par l'atmosphère de paix et de simplicité qui s'en dégage. Il donne l'impression que le monde s'est arrêté, et que rien ne peut troubler le calme nécessaire à l'art de la calligraphie, que la fidélité aux traditions d'un autre temps est la clé d'un apaisement et d'un bien être.
Un feel good made in Japan !