Annelise Heurtier dépoussière le texte et le rend accessible aux jeunes lecteurs en allégeant l’écriture sans en dénaturer l’essence. Avec ses mots elle nous raconte l’insatisfaction constante de Mathilde et l’éternel optimisme de son mari. On prend plaisir à suivre les caprices de l’une et les sacrifices de l’autre. Le drame qui les frappe vient remettre un peu de bon sens dans la cervelle de la dame Loisel qui ne comprend que bien trop tard que les apparences sont bien souvent trompeuses.
Delphine Jacquot fait le choix intelligent de donner une apparence animal aux différents personnages ; ce bestiaire éclectique donne au récit des allures de conte et invite à réfléchir à l’être et au paraître. Un message terriblement d’actualité à l’heure où l’utilisation des réseaux sociaux questionnent notre rapport aux autres et notamment l’importance à accorder au regard d’autrui.
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