Une jolie surprise

Quand j'ai commencé the painted veil (La passe dangereuse en français), j'ai ouvert le livre sans beaucoup d'attentes, et surtout par envie d'être divertie, sans vraie intention d'achever le livre. Je me suis trouvé très positivement surprise de ne pas réussir à abandonner ma lecture. Plus qu'une "histoire pour dames" (comme le chantait Souchon), j'ai suivit avec goût les évolutions intérieure de Kitty, l'héroïne à première vue pourtant bien superficielle. L'histoire peut se résumer banalement: on y traite d'une énième histoire très fin XIXe, de mariage et de famille teintée des rebondissements que consistent la maladie et la mort. Il y a aussi un plaisant brin d'exotisme dans le récit puisque une partie importante du récit se déroule en Chine et à Hong Kong mais cet élément du récit est avant tout décoratif. On reste ancré dans cette histoire de tumultes maritaux qui, en fait, pourrait avoir été placé à peu près n'importe où. Rien de si original dans le thème donc, si ce n'était un petit talent de l'écrivain pour l'écriture de l'intérieur. Kitty, si peu attachante au début, s'avère fascinante à mesure que l'on rentre dans les préoccupations interne d'une jeune femme de cette époque et qu'on la voit évoluer. Traitées ainsi, ses mésaventures sont presque trop courtes, on en voudrait plus de cette mise en scène fine de la psyché humaine de cette petite société à la vision étroite.
Il y a un propos de l'auteur qui dépasse l'historiette mondaine et réussit à toucher des thèmes beaucoup plus intemporels.