Dans les raisins de la colère, on sent une colère sourde qui monte au fur et à mesure des pages vers une violence principalement suggérée.
Pour La Perle, c'est différent. La violence est là dès les premières pages dans une tension insupportable. Et on sait qu'on court vers le drame au bout de quelques lignes. Et on a peur.
La discrimination, la jalousie et la bêtise humaine d'un côté, la famille de l'autre, thèmes chers à Steinbeck, sont brandis violemment pendant toute la durée du court roman.
L'oppression monte si vite qu'au milieu du bouquin je me suis mise à le lire à voix haute. Pour exorciser la peur. Sans vraiment y arriver mais au moins j'avais le son de ma voix pour avoir moins peur (si si pour moi ça marche)
A couper le souffle.