L'actualité sur La Philosophie de la tragédie

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Ivan_

a attribué 8/10 au livre

La Philosophie de la tragédie

1934 • livre de Léon Chestov

Résumé : La Philosophie de la tragédie, troisième livre du philosophe russe, publié en 1901 dans la célèbre revue de Diaghilev Le Monde de l’art, puis en volume en 1903, a très vite été traduit en huit langues et connaîtra le plus grand nombre d’éditions. Chestov poursuit ici la réflexion amorcée dans Shakespeare et son critique Brandès, qui était déjà « une apologie de la tragédie » telle qu’elle apparaît dans Hamlet, Lear ou Macbeth. Son second livre, L’Idée de bien chez Tolstoï et Nietzsche, rompait plus nettement encore avec l’idéalisme en opposant la philosophie de Nietzsche, dont la rencontre l’a bouleversé, à la sagesse du romancier russe. Tolstoï (encore vivant à l’époque de la rédaction du livre) est également très présent dans La Philosophie de la tragédie, mais Chestov s’attache ici, d’une manière si personnelle qu’elle trahit sans doute une expérience autobiographique, à éclairer chez le romancier de La Voix souterraine et chez le philosophe de Humain, trop humain le moment où les convictions idéalistes entretenues dans leur jeunesse se sont trouvées bouleversées et où ils ont pénétré dans un domaine de l’esprit humain où les hommes n’entrent d’habitude qu’à leur corps défendant. Or c’est là, à proprement parler, pour Chestov, le domaine de la tragédie. Dès ce moment, et c’est ce qui rend son œuvre actuelle et prophétique, Chestov décrit l’idéalisme comme « semblable aux états despotiques orientaux » : « Du dehors tout apparaît splendide et bâti pour l’éternité ; mais à l’intérieur, c’est atroce. » Aux tenants de l’idéalisme, c’est-à-dire à la quasi-totalité de la tradition philosophique, il préférera donc toujours les Nietzsche et les Dostoïevski : ceux qui donnent la parole à « l’homme souterrain » qui s’offense des lois de la nature et, dans la souffrance, cherche « là où personne n’avait cherché, là où, selon la conviction générale, il ne peut y avoir que ténèbres et chaos », ceux qui brisent les chaînes qui entravent l’esprit humain, avides de liberté. Chestov conclut son livre en affirmant que la philosophie, en tant que vraie réflexion sur la condition humaine et le sens de la vie, est toujours une philosophie de la tragédie. Pour retrouver le droit « de penser à leur propre façon » ainsi que la libre volonté qui abolit la loi de l’irréversibilité en rachetant le passé, les hommes tragiques, à l’instar de Dostoïevski et Nietzsche, n’hésitent pas à entrer en guerre contre la pitié, le sacrifice de soi, la connaissance, le bien, pour s’écrier : « Rien n’est vrai, tout est permis ! » Tout – y compris la voix souterraine, le désespoir, la tragédie qui ouvre les portes à l’innommable, mais aussi à l’inespéré.

Ivan_

« Ni la profondeur de pensée de Kant, ni la clarté et la force persuasive des démonstrations de Mill ne produiront sur eux la moindre impression. La profondeur de pensée n'a rien qui puisse les étonner, et en ce qui concerne la dialectique, Hegel lui-même devrait s'incliner devant le philosophe souterrain de Dostoïevski. Ce n'est pas l'effet du hasard ni même de leur caractère inquiet s'ils s'efforcent de trouver sur notre terre, où la science constate une harmonie et un ordre si rigoureux, le c...

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Le 5 févr. 2025

Raumiin

a attribué 7/10 au livre

La Philosophie de la tragédie

1934 • livre de Léon Chestov

Résumé : La Philosophie de la tragédie, troisième livre du philosophe russe, publié en 1901 dans la célèbre revue de Diaghilev Le Monde de l’art, puis en volume en 1903, a très vite été traduit en huit langues et connaîtra le plus grand nombre d’éditions. Chestov poursuit ici la réflexion amorcée dans Shakespeare et son critique Brandès, qui était déjà « une apologie de la tragédie » telle qu’elle apparaît dans Hamlet, Lear ou Macbeth. Son second livre, L’Idée de bien chez Tolstoï et Nietzsche, rompait plus nettement encore avec l’idéalisme en opposant la philosophie de Nietzsche, dont la rencontre l’a bouleversé, à la sagesse du romancier russe. Tolstoï (encore vivant à l’époque de la rédaction du livre) est également très présent dans La Philosophie de la tragédie, mais Chestov s’attache ici, d’une manière si personnelle qu’elle trahit sans doute une expérience autobiographique, à éclairer chez le romancier de La Voix souterraine et chez le philosophe de Humain, trop humain le moment où les convictions idéalistes entretenues dans leur jeunesse se sont trouvées bouleversées et où ils ont pénétré dans un domaine de l’esprit humain où les hommes n’entrent d’habitude qu’à leur corps défendant. Or c’est là, à proprement parler, pour Chestov, le domaine de la tragédie. Dès ce moment, et c’est ce qui rend son œuvre actuelle et prophétique, Chestov décrit l’idéalisme comme « semblable aux états despotiques orientaux » : « Du dehors tout apparaît splendide et bâti pour l’éternité ; mais à l’intérieur, c’est atroce. » Aux tenants de l’idéalisme, c’est-à-dire à la quasi-totalité de la tradition philosophique, il préférera donc toujours les Nietzsche et les Dostoïevski : ceux qui donnent la parole à « l’homme souterrain » qui s’offense des lois de la nature et, dans la souffrance, cherche « là où personne n’avait cherché, là où, selon la conviction générale, il ne peut y avoir que ténèbres et chaos », ceux qui brisent les chaînes qui entravent l’esprit humain, avides de liberté. Chestov conclut son livre en affirmant que la philosophie, en tant que vraie réflexion sur la condition humaine et le sens de la vie, est toujours une philosophie de la tragédie. Pour retrouver le droit « de penser à leur propre façon » ainsi que la libre volonté qui abolit la loi de l’irréversibilité en rachetant le passé, les hommes tragiques, à l’instar de Dostoïevski et Nietzsche, n’hésitent pas à entrer en guerre contre la pitié, le sacrifice de soi, la connaissance, le bien, pour s’écrier : « Rien n’est vrai, tout est permis ! » Tout – y compris la voix souterraine, le désespoir, la tragédie qui ouvre les portes à l’innommable, mais aussi à l’inespéré.

Albatros_IV

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La Philosophie de la tragédie

1934 • livre de Léon Chestov

Résumé : La Philosophie de la tragédie, troisième livre du philosophe russe, publié en 1901 dans la célèbre revue de Diaghilev Le Monde de l’art, puis en volume en 1903, a très vite été traduit en huit langues et connaîtra le plus grand nombre d’éditions. Chestov poursuit ici la réflexion amorcée dans Shakespeare et son critique Brandès, qui était déjà « une apologie de la tragédie » telle qu’elle apparaît dans Hamlet, Lear ou Macbeth. Son second livre, L’Idée de bien chez Tolstoï et Nietzsche, rompait plus nettement encore avec l’idéalisme en opposant la philosophie de Nietzsche, dont la rencontre l’a bouleversé, à la sagesse du romancier russe. Tolstoï (encore vivant à l’époque de la rédaction du livre) est également très présent dans La Philosophie de la tragédie, mais Chestov s’attache ici, d’une manière si personnelle qu’elle trahit sans doute une expérience autobiographique, à éclairer chez le romancier de La Voix souterraine et chez le philosophe de Humain, trop humain le moment où les convictions idéalistes entretenues dans leur jeunesse se sont trouvées bouleversées et où ils ont pénétré dans un domaine de l’esprit humain où les hommes n’entrent d’habitude qu’à leur corps défendant. Or c’est là, à proprement parler, pour Chestov, le domaine de la tragédie. Dès ce moment, et c’est ce qui rend son œuvre actuelle et prophétique, Chestov décrit l’idéalisme comme « semblable aux états despotiques orientaux » : « Du dehors tout apparaît splendide et bâti pour l’éternité ; mais à l’intérieur, c’est atroce. » Aux tenants de l’idéalisme, c’est-à-dire à la quasi-totalité de la tradition philosophique, il préférera donc toujours les Nietzsche et les Dostoïevski : ceux qui donnent la parole à « l’homme souterrain » qui s’offense des lois de la nature et, dans la souffrance, cherche « là où personne n’avait cherché, là où, selon la conviction générale, il ne peut y avoir que ténèbres et chaos », ceux qui brisent les chaînes qui entravent l’esprit humain, avides de liberté. Chestov conclut son livre en affirmant que la philosophie, en tant que vraie réflexion sur la condition humaine et le sens de la vie, est toujours une philosophie de la tragédie. Pour retrouver le droit « de penser à leur propre façon » ainsi que la libre volonté qui abolit la loi de l’irréversibilité en rachetant le passé, les hommes tragiques, à l’instar de Dostoïevski et Nietzsche, n’hésitent pas à entrer en guerre contre la pitié, le sacrifice de soi, la connaissance, le bien, pour s’écrier : « Rien n’est vrai, tout est permis ! » Tout – y compris la voix souterraine, le désespoir, la tragédie qui ouvre les portes à l’innommable, mais aussi à l’inespéré.

Effixe

a attribué 7/10 au livre

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Lectures 2023 : devenir liseron.

La Philosophie de la tragédie

1934 • livre de Léon Chestov

Résumé : La Philosophie de la tragédie, troisième livre du philosophe russe, publié en 1901 dans la célèbre revue de Diaghilev Le Monde de l’art, puis en volume en 1903, a très vite été traduit en huit langues et connaîtra le plus grand nombre d’éditions. Chestov poursuit ici la réflexion amorcée dans Shakespeare et son critique Brandès, qui était déjà « une apologie de la tragédie » telle qu’elle apparaît dans Hamlet, Lear ou Macbeth. Son second livre, L’Idée de bien chez Tolstoï et Nietzsche, rompait plus nettement encore avec l’idéalisme en opposant la philosophie de Nietzsche, dont la rencontre l’a bouleversé, à la sagesse du romancier russe. Tolstoï (encore vivant à l’époque de la rédaction du livre) est également très présent dans La Philosophie de la tragédie, mais Chestov s’attache ici, d’une manière si personnelle qu’elle trahit sans doute une expérience autobiographique, à éclairer chez le romancier de La Voix souterraine et chez le philosophe de Humain, trop humain le moment où les convictions idéalistes entretenues dans leur jeunesse se sont trouvées bouleversées et où ils ont pénétré dans un domaine de l’esprit humain où les hommes n’entrent d’habitude qu’à leur corps défendant. Or c’est là, à proprement parler, pour Chestov, le domaine de la tragédie. Dès ce moment, et c’est ce qui rend son œuvre actuelle et prophétique, Chestov décrit l’idéalisme comme « semblable aux états despotiques orientaux » : « Du dehors tout apparaît splendide et bâti pour l’éternité ; mais à l’intérieur, c’est atroce. » Aux tenants de l’idéalisme, c’est-à-dire à la quasi-totalité de la tradition philosophique, il préférera donc toujours les Nietzsche et les Dostoïevski : ceux qui donnent la parole à « l’homme souterrain » qui s’offense des lois de la nature et, dans la souffrance, cherche « là où personne n’avait cherché, là où, selon la conviction générale, il ne peut y avoir que ténèbres et chaos », ceux qui brisent les chaînes qui entravent l’esprit humain, avides de liberté. Chestov conclut son livre en affirmant que la philosophie, en tant que vraie réflexion sur la condition humaine et le sens de la vie, est toujours une philosophie de la tragédie. Pour retrouver le droit « de penser à leur propre façon » ainsi que la libre volonté qui abolit la loi de l’irréversibilité en rachetant le passé, les hommes tragiques, à l’instar de Dostoïevski et Nietzsche, n’hésitent pas à entrer en guerre contre la pitié, le sacrifice de soi, la connaissance, le bien, pour s’écrier : « Rien n’est vrai, tout est permis ! » Tout – y compris la voix souterraine, le désespoir, la tragédie qui ouvre les portes à l’innommable, mais aussi à l’inespéré.

Axel

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Stavachol

a attribué 7/10 au livre

La Philosophie de la tragédie

1934 • livre de Léon Chestov

Résumé : La Philosophie de la tragédie, troisième livre du philosophe russe, publié en 1901 dans la célèbre revue de Diaghilev Le Monde de l’art, puis en volume en 1903, a très vite été traduit en huit langues et connaîtra le plus grand nombre d’éditions. Chestov poursuit ici la réflexion amorcée dans Shakespeare et son critique Brandès, qui était déjà « une apologie de la tragédie » telle qu’elle apparaît dans Hamlet, Lear ou Macbeth. Son second livre, L’Idée de bien chez Tolstoï et Nietzsche, rompait plus nettement encore avec l’idéalisme en opposant la philosophie de Nietzsche, dont la rencontre l’a bouleversé, à la sagesse du romancier russe. Tolstoï (encore vivant à l’époque de la rédaction du livre) est également très présent dans La Philosophie de la tragédie, mais Chestov s’attache ici, d’une manière si personnelle qu’elle trahit sans doute une expérience autobiographique, à éclairer chez le romancier de La Voix souterraine et chez le philosophe de Humain, trop humain le moment où les convictions idéalistes entretenues dans leur jeunesse se sont trouvées bouleversées et où ils ont pénétré dans un domaine de l’esprit humain où les hommes n’entrent d’habitude qu’à leur corps défendant. Or c’est là, à proprement parler, pour Chestov, le domaine de la tragédie. Dès ce moment, et c’est ce qui rend son œuvre actuelle et prophétique, Chestov décrit l’idéalisme comme « semblable aux états despotiques orientaux » : « Du dehors tout apparaît splendide et bâti pour l’éternité ; mais à l’intérieur, c’est atroce. » Aux tenants de l’idéalisme, c’est-à-dire à la quasi-totalité de la tradition philosophique, il préférera donc toujours les Nietzsche et les Dostoïevski : ceux qui donnent la parole à « l’homme souterrain » qui s’offense des lois de la nature et, dans la souffrance, cherche « là où personne n’avait cherché, là où, selon la conviction générale, il ne peut y avoir que ténèbres et chaos », ceux qui brisent les chaînes qui entravent l’esprit humain, avides de liberté. Chestov conclut son livre en affirmant que la philosophie, en tant que vraie réflexion sur la condition humaine et le sens de la vie, est toujours une philosophie de la tragédie. Pour retrouver le droit « de penser à leur propre façon » ainsi que la libre volonté qui abolit la loi de l’irréversibilité en rachetant le passé, les hommes tragiques, à l’instar de Dostoïevski et Nietzsche, n’hésitent pas à entrer en guerre contre la pitié, le sacrifice de soi, la connaissance, le bien, pour s’écrier : « Rien n’est vrai, tout est permis ! » Tout – y compris la voix souterraine, le désespoir, la tragédie qui ouvre les portes à l’innommable, mais aussi à l’inespéré.

Polobreitner

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Enolan

C'est moi

Le 12 févr. 2022

Polobreitner

Ah oui, tu pourrais me redire ce que tu en pensais ?

Le 12 févr. 2022

Enolan

J’ai trouvé ça nul mais bon je me suis dis que ça te plairait

Le 13 févr. 2022

Voir les 4 commentaires

Anastasia Gm
La Philosophie de la tragédie

1934 • livre de Léon Chestov

Résumé : La Philosophie de la tragédie, troisième livre du philosophe russe, publié en 1901 dans la célèbre revue de Diaghilev Le Monde de l’art, puis en volume en 1903, a très vite été traduit en huit langues et connaîtra le plus grand nombre d’éditions. Chestov poursuit ici la réflexion amorcée dans Shakespeare et son critique Brandès, qui était déjà « une apologie de la tragédie » telle qu’elle apparaît dans Hamlet, Lear ou Macbeth. Son second livre, L’Idée de bien chez Tolstoï et Nietzsche, rompait plus nettement encore avec l’idéalisme en opposant la philosophie de Nietzsche, dont la rencontre l’a bouleversé, à la sagesse du romancier russe. Tolstoï (encore vivant à l’époque de la rédaction du livre) est également très présent dans La Philosophie de la tragédie, mais Chestov s’attache ici, d’une manière si personnelle qu’elle trahit sans doute une expérience autobiographique, à éclairer chez le romancier de La Voix souterraine et chez le philosophe de Humain, trop humain le moment où les convictions idéalistes entretenues dans leur jeunesse se sont trouvées bouleversées et où ils ont pénétré dans un domaine de l’esprit humain où les hommes n’entrent d’habitude qu’à leur corps défendant. Or c’est là, à proprement parler, pour Chestov, le domaine de la tragédie. Dès ce moment, et c’est ce qui rend son œuvre actuelle et prophétique, Chestov décrit l’idéalisme comme « semblable aux états despotiques orientaux » : « Du dehors tout apparaît splendide et bâti pour l’éternité ; mais à l’intérieur, c’est atroce. » Aux tenants de l’idéalisme, c’est-à-dire à la quasi-totalité de la tradition philosophique, il préférera donc toujours les Nietzsche et les Dostoïevski : ceux qui donnent la parole à « l’homme souterrain » qui s’offense des lois de la nature et, dans la souffrance, cherche « là où personne n’avait cherché, là où, selon la conviction générale, il ne peut y avoir que ténèbres et chaos », ceux qui brisent les chaînes qui entravent l’esprit humain, avides de liberté. Chestov conclut son livre en affirmant que la philosophie, en tant que vraie réflexion sur la condition humaine et le sens de la vie, est toujours une philosophie de la tragédie. Pour retrouver le droit « de penser à leur propre façon » ainsi que la libre volonté qui abolit la loi de l’irréversibilité en rachetant le passé, les hommes tragiques, à l’instar de Dostoïevski et Nietzsche, n’hésitent pas à entrer en guerre contre la pitié, le sacrifice de soi, la connaissance, le bien, pour s’écrier : « Rien n’est vrai, tout est permis ! » Tout – y compris la voix souterraine, le désespoir, la tragédie qui ouvre les portes à l’innommable, mais aussi à l’inespéré.