Il y a des auteurs dont on n'a pas envie de fermer les livres. C'est un peu ce qui se passe quand je lis des ouvrages de Grégoire Delacourt. Dans " la première chose que l'on regarde", nous rencontrons deux personnages Arthur et "Scarlett", deux écorchés de la vie, qui vont se rencontrer et se trouver. Arthur vit dans un petit village, est garagiste, il vit une vie tranquille. Ces deux personnages ont des blessures d'enfance, lourdes. L'auteur parle des douleurs de l'enfance, comment on les gère pour se construire adulte et continuer d'avancer quoi qu'il arrive. Mais les douleurs et les démons parfois reviennent. Nous assistons à leur histoire d'amour naissante, un peu idéale, dans le fantasme parfois, belle, légère. J'aime beaucoup le récit, le phrasé. Pourquoi "la première chose que l'on regarde?" je pense que c'est par rapport au physique. La première fois que l'on rencontre une personne, on la dévisage, on s'imagine qui elle peut être, comment elle peut être.. Sans forcément chercher à mieux la connaître, les jugements apparaissent etc... Ce livre nous montre qu'il faut passer au dessus de ça, que l'habit ne fait pas le moine, et qu'il est nécessaire d'apprendre a connaitre les gens, pour leur personnalité. Et ne pas s'arrêter au physique. J'ai beaucoup aimé.