A ma maman
Je ne serais pas qui je suis sans ma mère. Elle m'a porté à bout de bras pendant les 15 premières années de ma vie, dressée contre l'univers tout entier qui ne me voulait guère de bien. Contre mon...
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Il en fallait du cran, pour écrire, et donc oser dire à soi-même tout ce que cette autobiographie nous raconte d’intime. Romain Gary s’éclaire lui-même sur les relations qu’il entretenait avec sa mère. Elle, qui lui a tant donné, dans l’espoir de le voir un jour « devenir quelqu’un ». La promesse de l’aube, c’est cet amour infini que lui porta la vieille femme. Un dévouement si puissant offert aux balbutiment de la vie d’un jeune garçon, qui pensera longtemps que l'adulation inconditionnelle se retrouve dans les bras de chaque courtisane et même de chaque être.
S'enchaîneront alors une série de déception dont naquit une mélancolie chronique que seule la mort pourra venir soigner. La promesse de l’aube ne sera jamais exhaussée, et je comprends, après avoir lu le livre les derniers mots écris de R. Gary : « Alors, pourquoi ? Peut-être faut-il chercher la réponse dans le titre de mon ouvrage autobiographique. » Mais à vrai dire, c’est le livre entier qui nous montre comment cette « dépression nerveuse » habita R. Gary de la fin de son adolescence jusqu’à sa mort. Nous avons ici, un processus accomplis de ce qui peut mener à un suicide.
Créée
le 13 mai 2018
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