Il y a deux ans, j’avais lu quelques pages de ce livre, j’avais plus ou moins abandonné en cours de route quand je me suis rendu compte que le genre « aventure » se transformait de plus en plus en pseudo conte philosophique, développement personnel, ésotérisme et compagnie. Finalement, je me suis dit qu’il fallait que je le relise, mais en entier cette fois. Ce que j’ai fait.
Alors, un point positif, ce livre se lit très vite (heureusement). La plume est assez agréable et les descriptions savent faire voyager le lecteur dans des contrées lointaines et mystérieuses. Malheureusement, c’est un peu tout ce que j’ai apprécié de la lecture... De nouveau je me suis heurtée au genre pseudo-philosophique qui m’a profondément dérangée (surtout parce que je le trouve très mal amené dans cet univers à la Indiana Jones...).
Autant le dire tout de suite, si vous êtes un aventurier dans l’âme et que la quatrième de couverture a su titiller votre curiosité, que vous n’avez qu’une envie, d’appréhender les contrées mystiques des Andes : passez votre chemin. Mais vraiment. Ce livre ressemble davantage à L’Alchimiste qu’à une aventure palpitante.
Le narrateur essaie de comprendre un mystérieux manuscrit, qui va le mener à comprendre la vie en quelque sorte. Tout arrive comme par hasard, de multiples coïncidences, qui soi-disant s’expliquent grâce à la quête de la découverte de la signification du manuscrit. J’ai vraiment trouvé cela trop facile. Apparemment, les contes philosophiques ne sont pas ma tasse de thé, mais, après avoir lu ce livre, je me rends compte que L’Alchimiste n’est pas aussi mauvais que cela.
J’ai trouvé l’histoire vraiment peu crédible et la structure de base suit un développement cyclique qui se répète tout du long : « Oh, je découvre la première révélation, je cogite, je me balade, comme par hasard je tombe sur quelqu’un qui me l’explique, je l’accepte, je continue mon chemin en faisant attention à ce que j’ai appris, je tombe par hasard sur quelqu’un ou quelque chose qui me dévoile la seconde révélation, je cogite, je me balade, etc. » Et je précise qu’il y a neuf révélations, c’est long...
À cause de ce schéma récurrent et passablement ennuyeux, j’ai l’impression que même les amateurs des contes philosophiques risquent de ne pas aimer... (Mais je peux me tromper...)