La querelle de l'art contemporain vient d'une crise vécue en France, face à ce qu'il représente. Coupé du réel et de la recherche du beau, il ne représente plus, provoque de plus en plus souvent et ouvertement, notamment en utilisant les objets de la vie quotidienne ; cet art contemporain adopte un langage abstrait, donc volontiers et délibérément abscons, qui l'éloigne inévitablement du grand public, qui s'en émeut, voire s'en offusque.
Pour l'auteur, s'il faut accepter une telle évolution et la fin de la sublimation du réel par la beauté par l'art, il devient paradoxal qu'il soit soutenu et défendu par des institutions officielles.
Cette étude analyse les sources d'un malentendu persistant, qui tourne au divorce franc, tout en relativisant quelque peu les conséquence, mais sans enjoliver non plus les issues de cet état relationnel. Elle fait donc réfléchir, sur la base d'un état des lieux établi de manière claire. Ce livre est donc à conseiller.